Invasion de l'Imérétie [Hiver 1501 - ?]

Invasion de l'Imérétie

Sans déclaration de guerre, les armées Perses entrent sur le territoire Imérétien ; mais cette fois, les choses ne se passent pas comme dans les autres territoires Caucasiens, car les Imérétiens étaient prêts à recevoir cette attaque. Ils avaient préparer des réserves de nourriture et l'armée avait été renforcée et était parée au combat. Les forces Persanes escalades les montagnes escarpées d'Imérétie mais sont constamment harcelées par les soldats Caucasiens. L'armée Perse, qui est désormais un énorme tas de soldats concentré en un seul point (à l'inverse des trois armées séparées pendant l'invasion des autres pays Caucasiens) est une cible facile et les raids constants des cavaliers Persans ne servent pas à grand chose. Les fusiliers Imérétiens, positionnés dans des endroits imprenables et disposants de plusieurs jours de nourriture et de munitions en réserve pour pouvoir tirer sur les envahisseurs sans arrêts provoquent de sévères dégâts.
La Perse aurait peut-être pu arriver jusqu'à Kotais, la capitale adverse, si la neige ne s'en était pas mêlée. De grandes chutes de neiges ont finies par embourber l'artillerie et les fusiliers s'en sont trouvés grandement ralentis.

Au final, la campagne d'Imérétie est une catastrophe pour la Perse. Les territoires frontaliers sont effectivement tombés mais les montagnes restent imprenables et sont trop fortifiées pour qu'une quelconque armée puisse envisager de les prendre dans l'immédiat.


Perse :

• Armée d'Imérétie : 660 fantassins, 270 cavaliers, 120 fusiliers, 1 canon.

Imérétie :

• Garnison Imérétienne : 130 cavaliers, 8 fusiliers, 50 fantassins.

Printemps 1501

Lorsque le printemps arrive, les forces armées Perse tente à nouveau de s'emparer de l'Imérétie. Changeant de tactique, l'armée Perse se divise en quatre groupe pour suivre les axes nord, sud, est et ouest pour acculer les soldats Imérétiens. Tentant ainsi de diviser les troupes adverses, les Perses en profitent aussi pour préparer des embuscades avec un nombre réduit de soldats et en plaçant leurs canons sur les hauteurs et feignent une retraite désordonnée pour que les Caucasiens tombent dans leurs pièges ! Les escarmouches de ce genre sont nombreuses dans les montagnes de l'Imérétie ce trimestre et les Séfévides parviennent à prendre pied dans les montagnes au prix de combats douloureux et de pertes plus ou moins nombreuses.
Mais, tandis que les soldats se réjouissent de cette victoire arrachée à la force de leurs bras, ils reçoivent une terrible nouvelle : les régions Caucasiennes récemment conquises se révoltent. Des milices se sont formées et opèrent un peu partout dans les territoires sous occupation. Les garnisons sur place ne suffisent pas à contenir les révoltés et il faudra sans doute envoyer des renforts d'ici au prochain trimestre... Surtout que les révoltes su-citées bloquent en partie le ravitaillement de l'armée d'Imérétie.


Perse :

• Armée d'Imérétie : 543 fantassins, 330 cavaliers, 98 fusiliers
  
• Garnison du Caucase : 34 fantassins, 1 cavalier

Imérétie :

• Garnison d'Imérétie : 83 fantassins, 75 cavaliers, 16 fusiliers

Révoltés Caucasiens :

• Paysans révoltés : 61 paysans

Eté 1501

Régions occupées

Dans les zones occupées par l'armée Perse, les rebelles Caucasiens sont plutôt calmes durant les premiers jours de l'été. Mille cinq cent soldats viennent renforcés la garnison sur place et prennent position dans les villes et les villages pour éviter d'en perdre le contrôle. Mais les Perses ne tentent pas de déloger les rebelles des montagnes ; au contraire, ils restent bien en sécurité dans les zones sous contrôle et s'en prennent aux familles des révoltés. Ils exigent des rebelles qu'ils se rendent et, en cas de refus ou de non-réponse, exécutent sommairement les familles.
Ou du moins font exécutés. Car le Shah des Perses lève des milices pro-Perse dans les pays conquis en enrôlant tous les partisans parmi les Caucasiens qui, même s'ils sont peu nombreux, sont présents, et ce sont toujours eux qui exécutent les familles à exécuter. Ces bourreaux, traités d'assassins et de traîtres par leur peuple, reçoivent en récompense toutes les possessions des victimes.
Le Shah ne s'arrête pas là néanmoins, il va même jusqu'à faire surveiller les autorités locales. Tous ceux suspectés de soutenir en secret la rébellion sont écartelés et leurs postes sont confiés à des Perses.

Ainsi, durant quelques temps, la Perse a quelque mal à assurer à nouveau sont autorité, mais au fur et à mesure on a l'impression que les révoltes se calment car on a plus de nouvelles des rebelles, jusqu'à ce qu'un marchand d'armes soit attaqué et pillé. Ce genre de raid se fait de plus en plus régulier durant tout le mois de septembre et, même s'ils sont disparates et qu'on rapporte un faible nombre de pilleurs, ils sont bel et bien présents...

Imérétie

En Imérétie, les Perses laissent des artilleurs et des fusiliers dans les montagnes pour tenir les positions prises et envoie l'infanterie et la cavalerie sur les plateaux dans le but d'assiéger au plus vite la capitale adverse. Ils escomptent bien piller les fermes et les villages alentours pour obtenir des réserves de nourriture, mais c'était sans compter sur la détermination des habitants locaux, qui ont brûler tout ce qui pouvait servir aux envahisseurs puis on fuit dans les montagnes ou dans les villes.
Par ailleurs, lorsque les soldats Perses assiègent Kotais, ils la trouvent plus vide que ce qu'ils eussent penser. En réalité, il semblerait que les restes de l'armée Imérétienne et le plus d'habitants possible ont été évacués dans les zones des montagnes encore sous le contrôle des Imérétiens...
Kotais, néanmoins, tient bon même si, à la fin du mois de Septembre, les raids des cavaliers ennemis, les bombardements de l'artillerie et le siège épuisent la ville, et on ne s'attend pas à ce qu'elle tienne bien longtemps encore.


Perse :

• Armée d'Imérétie : 67 fantassins, 29 cavaliers, 8 fusiliers
  
• Garnison du Caucase : 47 fantassins, 7 cavaliers

Imérétie :

• Garnison d'Imérétie : 33 fantassins, 25 cavaliers

Révoltés Caucasiens :

• Paysans révoltés : 84 paysans